dimanche 29 août 2010

Post de l'année

Presque un an, il est temps. Temps de clore ce blog agonisant.

Entre rupture douloureuse, histoires familiales tordues, bouée disparue, deuil presque achevé et métier qui me plaît enfin trouvé (avec tout tout plein de vacances en prime), l'année m'a changée.

J'avance.

Et je vous souhaite, si vous passez par ici, une longue vie heureuse !
(même si vous ne passez pas, mais boooon si vous ne passez pas, vous ne le saurez pas, d'où.. bref).
Au R'voir !

vendredi 2 octobre 2009

HOcTobre !

Le stress me donne envie d'écrire. Et là, je stresse. Beaucoup*.
Et puis Octobre, quoi !

Les arbres qui font des stripteases et les températures qui tombent les degrés... j'aime !

Et la Fête de tous les saints en plus ! Des petits ! Des lourds ! Des fiers-sans-bra ! Des qui tombent ! Des mous ! Des fermes ! Des pommes ! Des poires ! Et les mandarines qui arrivent !

Et Pâs que ! Noël aussi, bientôt !
Et moi !

Quel mois excitant, décidément !

Hélas, triple hélas, en ces temps de posts maigres (faudrait voir à faire des réserves avant l'hiver, je sais), le carton m'appelle.

J'emménage !
(je déménage également, juste avant, oui oui, c'est pas courant).


* J'passe chez le coiffeur demain et il s'avère que le salon dans lequel j'ai pris rendez-vous par téléphone, ben c'est le salon qui s'affiche sur les panneaux publicitaires de la ville, avec un design très 90's (comprendre : design au goût incertain. J'aurais pu dire design tectonik aussi, si je n'avais craint d'être has-been.). J'ai peur.

Chocolat !

Echo cho cho cho cho cho cho cho cho cho cho cho cho cho cho cho cho chocolat cho cho cho cho cho cho cho cho cho cho cho cho cho cho cho cho cho cho cho cho cho cho cho cho cho cho cho cho ho ho ho ho ho ho ho ho ho ho ho ho ho ho ho ho ho...



Echologiquement responsable, je pratique l'hibernation printanière et estivale pour diminuer mes consommations d'oxygène. Mon absence prolongée a donc permis de sauver 1 arbre et 1 écureuil de l'asphyxie certaine qui les guettait, la preuve :



Non, le gamin ne maîtrisait pas son vélo ; Oui, il était finalement tombé.

samedi 7 février 2009

GATeau à la VIANde...

Fab-Fab m'avait taguée. J'ai passé 3 mois avec de l'encre sur le visage. Personne ne m'a rien dit. Aujourd'hui, je me venge. Je vais taguer des innocent(e)s.
Mais avant, je nettoie.

Règlement :
A) citer la personne qui t'a taguée et mettre un lien vers son blog ;
B) indiquer le règlement du jeu ;
C) ouvrir un livre que l'on aime à la page 123 ;
D) recopier à partir de la cinquième phrase et les cinq phrases suivantes ;
E) indiquer le titre du livre, le nom de l'auteur, de l'éditeur, ainsi que l'année d'édition ;
F) taguer 4 personnes dont vous souhaitez connaître les lectures et les avertir sur leur blog.



J'ai hésité et soupesé (3 mois).


------> J'ai pensé à Proust, juste pour vous embêter, et puis parce que je n'ai pas aimé le lire, mais j'ai adoré l'étudier.

le + : l'occasion de faire la fille intelligente qui a étudié la stylistique et cie. et puis rire à perdre Mad'leine, il y a Mad'leine (qui mange de l'échalote) sous le cachalot etc.
le - : proust, prout, c'est pas très classe (c'est comme ça que j'ai fait retenir son nom à une petite fille que je gardais, ça avait bien marché).







------> J'ai pensé à Platon, parce que d'une incroyable clarté (sauf en grec).

le - : connotation poussiérieuse. Allergies, vieilleries...
le + : j'vous aurais fait péter (décidément) un tableau que j'aime, la Mort de socrate.
...

...
ah ben tenez, le voilà !



Un tableau bien shampouiné (de J-L David). Platon serait le personnage en blanc, celui qui n'est pas Socrate, même si d'après les textes, il n'a pas assisté à la mort du sus-nommé. Admirez juste la composition en frise, typiquement néo-classique, et la diversité des attitudes affligées, qui contrastent avec l'impression de calme qui émerge du tableau. Symbole de la dualité de l'être humain (mortalité du corps, immortalité de l'âme) ? (cf. Phédon de Platon).







------> J'ai pensé à Le clézio, parce qu'à la première lecture de son recueil La ronde et autres faits divers, j'avais ressenti pour la première fois l'atmosphère d'un livre. Pas la sensation d'être entrée dans l'histoire, juste un déclic physique, presque palpable : ce n'était pas moi qui me plongeais dans le livre, mais le livre qui venait à moi.
Oui, j'vous dévoile mon âme et oui, mon âme est niaise (parfois).

le + : j'suis d'accord, le mouton, c'est pas bon. pas de bêlant chez moi non plus. (no bêl... hum hum).
le - : il porte le même prénom que le stylo. (et je n'ai pas envie de me creuser la tête, je touche déjà le fond).







------> J'ai pensé à Christian Bobin, parce que j'aime sa plume épurée, j'aime que la longueur de la phrase s'accorde avec le contenu, j'aime le silence entre les mots. (c'est beauuuuu...).

le + : quand c'est allégé, c'est autorisé...
le - : un livre qui perd des livres peut aller à la plage mais perd des pages (et la 123ème avec).






------> Et puis, j'ai repensé à lui. Il m'a accompagnée durant des années. Je l'ai découvert au collège, j'ai adoré l'absurdité logique de ses pensées, j'avais l'impression d'être connectée. J'étais fan.
(Aubistrot l'a chanté, je l'ai fait) .
Ca aurait pu être pire. Il aurait pu s'appeler Marylin Manson, DiCaprio, Etrelibre (ou Etretrois, je n'sais plus)...






------> Une fois l'auteur trouvé (et l'allégé écarté), j'ai feuilleté.

Et de nombreux bouquins (3).
Les pages 123 se sont toutes avérées délicieusement dénuées d'intérêt. J'ai laissé le hasard tenir le scalpel et...
Bref, j'vous laisse avec lui, et je vais le relire (ou pas). Voir où en est notre relation.



"- Ca ira vite, remarqua-t-il.
- Pas mal, dit Angel.
- Pour un amateur, continua Jacquemort, vous vous en êtes tiré singulièrement bien.
- Je ne suis pas un amateur, répondit Angel.
- eh bien, reprit Jacquemort, pour un professionnel vous vous en êtes singulièrement bien tiré.
- je ne suis pas un professionnel, dit Angel."

L'Arrache-Coeur, Boris Vian, collection Grands Ecrivains, année arrachée.



------> Et puis je vais taguer euhhh...
le boulet bostonien ! quand on a le temps de colporter des ragots (et puis pour participer au choix de la nouvelle salle de bains)...
et Yibus ! vu qu'il ne veut pas dire ce qu'il écrit, qu'il écrive au moins ce qu'il lit, non mais ho !




et si vous ne voyez que 2 tagués, c'est que vous n'avez pas assez bu. et si vous insistez, vous n'en verrez plus qu'un (oeil auburn-noir oblige)... (ou de l'art de conclure un post).

lundi 2 février 2009

Temps pis

Ces temps-ci à la TV, on a pu voir...

... Des images marquantes :
- Un homme en diagonale face au vent ;
- La famille autour de la bougie* ;
- Un mec au scooter en rebellion ;
- Une maison transformée en île ;
- Un homme (viril et fort) qui pleure ;
- Un technicien edf qui fait la grève en travaillant (C'est selon dirait Rob) ;
- Un entrepôt communal plein de congélateurs...

... Des messages récurrents :
- désastre écologico-économique : la sylviculture va mal.
- formidable boulot des pompiers, des techniciens edf et même de l'armée.
- la catastrophe crée la solidarité.
- après le vent... l'eau.
non, je ne vais faire aucune allusion à M. le Président** et à sa "petite semaine" de réparation, mais juste comme ça, en passant telle la gazelle fuyant le félin, ce matin, encore 10 000 foyers privés d'électricité...

Et puis on a pu voir ce reportage, mon préféré.
Des va et des vient comme j'aime.
Un écran allumé en arrière-plan qui reste pour moi un mystère.
JT du 31 janvier, ça commence à 4 minutes 14.



** Oui, je le respecte à fond le bouchon.
Et puis je ne veux pas le contrarier (pas envie de terminer au cach(àl')ot).


* annoncée déjà par Georges de la Tour, au XVIIème, qui était un homme exécrable (il était lorrain, soit dit en passant telle la gazelle fuyant...) mais un artiste plutôt talentueux, la preuve avec l'un de ses tableaux ténébristes les plus connus :


Le nouveau-né.

mercredi 28 janvier 2009

Pas sé simple

Il est gaucher.
Je suis gauchère.

Il est métis.
Je suis mes tissus au millimètre près (oui, mes vêtements me collent à la peau).

Il est grand.
Je suis grande.

Il a la taille mannequin.
J’ai la tail...

Il ferme Guantanamo.
Je ferme. Quant à Némo… (flic, flac, ploc, plouf).



Mais par tous les saints ! Qu’est-ce qui m’empêche de devenir présidente ?






D’abord, Nous cogitâmes toute la nuit (même, nous devînmes colocataires).
Puis, Nous réfléchîmes tout le jour (même, nous fléchîmes une troisième fois).
Et enfin, Nous trouvâmes (tout, à part un verbe du 3ème groupe).



Ben oui, je sais, ça saute aux yeux.

L’empêchement, c’est que je suis française !
Et je ne réponds pas aux critères français :

1. je ne suis pas petite.
2. ma langue refuse de dire : « Il n’y a plus d’argent pour l’hôpital, plus d’argent pour l’école, plus d’argent pour la culture (bon, pour la culture, c’est normal, ça ne sert à rien). J’ai tout donné aux banques. ».
3. je n’arrive pas à marcher tout en haussant les épaules et en essayant d’écarter sans les mains le string qui me rentre dans les fesses.
4. je n’embrasse pas aussi mal :









Mais bon, sans bord, elle de dit « euhhhh… (et moi je dis pardon pour le blasphème)mais qu’est-ce que je fais en France moi ? »

lundi 26 janvier 2009

Bonjour !

Je viens d'échapper à un dangereux groupe armé de pots ou de macs, ou de pots de McDo, j'sais pas trop.
Moi, je vais bien, mais on tue mes compas griotte.
La preuve :



Marco Evaristti, Héléna, 2000.
(oeuvre d'art interactive : les visiteurs pouvaient appuyer sur les boutons).




Alors, je vais aller sauver le Bond et tuer le Marsupilami, et puis je reviens. A très vite !


PS : J'aurais bien aimé vous en écrire plus, mais y a scrrchht de la crrrpshh friture sur la ligne.


PPS : Je vous laisse avec une autre image, prise au péril de ma vie (une oeuvre que je ne connaissais pas avant tout de suite, houuuuu, la honte !), une nouvelle preuve :


Damien Hirst, The Physical Impossibility of Death in the Mind of Someone Living, 1991.

Mais ce n'est pas sa meilleure. Personnellement, je préfère celle-ci :


le même, Love's Paradox.

PPPS : et bonne année !