vendredi 19 septembre 2008

Dollart

Aujourd'hui, éclatons-nous (ou pas) avec les homophones de ver. J'en ai souffert en primaire, avec un texte-piège (à la dictée de Pivot). A votre tour-Tour en 4 points.


1. En vers et contre tout.

Hier, je faisais réciter des vers de Prévert à la p'tite patate que je garde (CE1).
Et d'un coup d'un seul, il s'arrête.
Long silence. Et puis :
" La deuxième partie est vraiment plus poétique que le première, je la préfère."
Et il reprend.
Même pas 7 ans, et déjà une sensibilité que bien des adultes n'ont pas. Il est génial ce gosse.
En toute objectivité.

Moi, curieusement, je ne me souviens pas des poésies apprises dans mon enfance, mais j'ai été marquée au lycée par Paul Eluard et sa "chevelure d'oranges dans le vide du monde". Bref.





2. Vair et verre, ou de la chaussure qui détermina toute l'histoire.

On parle de Cendrillon là.
En simplifié :
Charles Perrault a parlé de pantoufle de verre dans sa version originale de Cendrillon, mais Balzac et Littré se sont permis de la changer en vair (et zont introduit le ver dans la pomme par la même occasion, merci les gars!) puis Walt Disney l'a illustrée en verre (et depuis, on en a fait une tempête dans un verre d'eau, pfiouuttt..).
Il est vrai qu'une pantoufle de verre ne doit pas être super douillette au coin du feu l'hiver.
Comme quoi le choix du matériau est primordial. N'en témoigne l'oeuvre de Meret Oppenheim (Déjeuner de fourrure 1936 Moma)




A chaque fois que je vois cette oeuvre, je me dis : beuurrrkkkk !
(elle n'est pas en vair, mais en fourrure d'antilope, pour les chipoteurs)





3. Billet vert.

12 cm². C'est la surface de verdure par habitant à Paris (ou dans le deuxième arrondissement je ne sais plus). J'ai décidé d'aller sniffer mes 12 cm² tous les jours, pour un apport oxygéné optimisé. Je vous tiens au courant (ou pas, encore une fois) de l'évolution de ma respiration.





4. Ver(s) Versailles.

Depuis quelques années, on voit fleurir des oeuvres contemporaines au milieu d'oeuvres anciennes.
Par exemple, au Louvre, où l'on pouvait admirer (ou pas, 3!) au début de l'année ce gigantesque ver, hommage de Jan Fabre à Rubens.




Du Louvre à Versailles, il n'y a qu'un pas.
Et il y a quelques jours, a été lancée l'expo de Jeff Koons justement à Versailles, très controversée. Pour ma part, je la trouve salutaire. L'art doit interpeller. D'un point de vue esthétique, le contraste met en valeur l'art versaillais et force le visiteur à regarder (et dépasser le "voir") ; et la liaison entre les 2 oeuvres (versaillaise et koonesque) en crée une troisième : c'est peut-être là un développement possible de l'art dans le futur, sorte de transcendance du temps.


lundi 15 septembre 2008

Mais d'ailleurs...

Il pleut des médailles et ça fait mal Aïe !

Après les 40 des JO et les 40 (?)environ aux JP, en voici plusieurs dizaines de milliers qui se profilent : celles des bacheliers. D'où certaines supputations supputées :


1. les JO = le bac ; les sportifs de haut niveau = les bacheliers ; donc je suis une sportive de haut niveau qui a fait les JO haut la main. Ca se tient et ça se maintient.

2. on prend les bacheliers pour des bleus : allez les bleus, allez les bleus ! Les bleus aiment les médailles. Mais préfèrent sans doute la prime qui les accompagnent. Mon petit doigt me dit que les bacheliers sont dans le même cas.

3. le métal est in. La preuve par la pièce de 15 euros qui vient de sortir, et celle de 100 euros prévue pour novembre. Même valeur que le papier : la faute à la déforestation ? Quand on réfléchit (et même quand on ne réfléchit pas), c'est con la société. Payer avec des bouts de papier. Moi je veux des espèces sonnantes et trébuchantes.

4. on a tous quelque chose en nous (ou chez nous) de médaillé : une médaille du club de piscine où on allait en primaire, un médaillon donné par une grand-mère ou des mailles tricotées par elle, quelques haillons, des cailles à l'ail, une fin de bail (octobre pour moi) mes baille-ments de ce soir...je m'égare et je me gare.




M'en vais du côté du Cabinet des médailles (à la BNF site Richelieu), où vous pourrez trouver ceci :


C'est l'ivoire Romanos, qui a donné son nom au groupe d'ivoires du même style et qui représente le Christ bénissant l'empereur Romanos et sa femme Eudoxie. Ca m'aurait arrangée qu'il les couronne (une transition vers le tableau de David avec Napo empereur couronnant sa femme Joséphine reste possible mais un poil lourde, et hop, rappel du post précédent).


Parce qu'en parlant du Christ et d'une couronne, zavez vu ? Benoît XVI a de bonnes dents : pas trouvé de sourire à couronne apparente, et c'est pas faute d'avoir cherché.
Il sourit pourtant largement ici par exemple (et a l'air tout de suite plus sympathique, non ?) :




Mais il est temps de dire Byyeee !

mardi 9 septembre 2008

Poil (s)Ourd(er la crête) !

Bilan post-exams :

--> j'ai encore grossi. ma taille n'est plus si fine.


--> j'ai (re)découvert l'origine de la réputation de non-épilation-des-aisselles des Européennes. C'est la Liberté, poil au nez ! (oui oui, elle a bien des poils sous les bras).







Et maintenant, je vais aller m'ourder la crête, yiiiiiii haaaa !
m'enfin avant je vais dormir parce que 3 heures en 2 nuits.


Ici un blog beuuurrrkkk à la gloire de l'SL poilue !
le sens de s'ourder la crête, hic !