jeudi 24 janvier 2008

une pyrrha-na très très fatiguée :

- traverse la rue quand le feu des voitures passe au vert
et crie "connard tu vois pas que c'est à moi de passer" à l'automobiliste qui ose la klaxonner, pardon monsieur!

- oublie de relever le couvercle de ses toilettes
mais s'en aperçoit tout de même suffisamment vite, ouf!

- srevne'l à lanruoj nos til
ou plutôt fait semblant de le lire tout en s'efforçant de garder les yeux ouverts.

- met sa culotte à la poubelle au lieu du panier à linge sale
et ne percute que lorsqu'elle jette ses épluchures de pomme par-dessus.

- reprend une dame d'un certain âge croisée dans la rue et totalement inconnue : "on ne met pas le conditionnel après si, mais un indicatif"
et se prend une baffe (c'est pas vrai, elle était haute comme trois pommes, même pas elle pouvait atteindre ma joue).

- raccroche au nez des gens
ah non, ça, c'est plutôt une réaction de son subconscient : ne prend pas cet appel ne prend pas cet appel, ce mec te saoûle, ce mec te saoûle...

- ne se maquille qu'un oeil
je suis toute rouge, je cours me cacher.

- sort son bol de soupe brûlant du micro-ondes sans protection, se brûle, hurle, et lâche sa soupe.
et accessoirement casse le bol.

- se plante d'étage pour entrer chez des amis quand ils sont absents (avec une clé, dois-je le préciser ?)
et grogne contre la porte de l'étage du dessous.


- regarde des conneries à la tv
d'un autre côté, si on enlève les conneries...

- envoie valser un rétroviseur en fonçant à toute allure sur son bolide (vélib)
et n'attend pas de savoir si l'automobiliste est content ou pas (faisait nuit, mauvaise évaluation des distances, il n'avait qu'à être un peu plus loin du trottoir).

- ne signe pas les chèques
ce qui n'empêche pas que le compte soit débité, mfff, ça sert à quoi de signer ?

- oublie une de ses culottes (et évidemment pas la plus glamour/sex) dans une machine de sa laverie préférée bondée
et est rattrapée en pleine rue par un charmant homme brandissant la sus-nommée culotte "vous avez oublié ça!"

- éteint son portable-réveil sans même se réveiller
et ça l'énerve.

- lave de la vaisselle déjà lavée
c'est toujours mieux dans ce sens!


J'en oublie et des meilleures, et tout ça en à peine une semaine !
Dormi en moyenne 4h par nuit, j'ai fait le calcul!
c'est trop pour mes vieilles arêtes..

EDIT : nan mais on n'est pas jeudi! C'est bêta ce truc. je l'avais mis en brouillon pour le compléter et voilà! pffff et en plus, j'ai aussi un Giacometti en attente...

mardi 22 janvier 2008

z'êtes doués en géographie ?

site sympa trouvé sur le blog d'Arbre et Matin, c'est un quizz de géo.
J'ai un Traveler IQ de 111, score de 364 807,niveau 10...
(la deuxième fois, mais chuuuttt...)

J'ai découvert l'existence d'îles totalement inconnues et je me suis rendue compte que l'Australie et le Canada étaient très vastes...

Si vous n'avez pas peur d'être ridicules, cliquez ici ou !

dimanche 20 janvier 2008

Choisir ou ne pas choisir...

Ce soir, le temps des décisions était venu.
Alors j'ai décidé :

- Choix d'un nouveau quotidien.
Ras-le-bol de dépenser une fortune à acheter un journal par ci, un autre par là, donc abonnement. Le Monde ou Libé ?
J'ai tranché. Ce sera le Monde.

[Soit dit en passant, pauv' Joffrin, Sarko t'a un peu cassé lors de la conférence de presse de début d'année, mais tu avais raison : ce Napoléon en talonnettes est en train d'établir un système monarchique et il s'est bien planté sur la définition!
Monarchie = monos + archos en grec = pouvoir entre les mains d'un seul, et non pas pouvoir héréditaire comme l'a sorti le nabot...]

- Choix d'un nouvel hebdo.
Abonnement au Courrier International terminé depuis cette semaine. Renouveler ou en prendre un autre ?
Je l'aime, cet hebdo, c'est le seul journal que je lis en entier, même les pages Sciences (nan, pardon, excepté les pages sciences, faut pas exagérer).
Je renouvelle.

Trop facile, je suis une super décideuse!
Oui, mais ça se complique :


- Choix d'un nouvel appareil photo numérique.
Mon appareil numérique m'a lâchée, merci aux campings humides (inondés) anglais.
J'ai un vieux bridge argentique. Mais je veux aussi un numérique. Histoire par exemple de mettre des photos sur ce blog un chouilla austère.
J'aime bien le Sony Cybershot dsc-h3, mais j'aime bien aussi le Canon Powershot A5jsais plus combien. Entre autres.
Ca, c'est pas choisi.
Si vous avez des conseils (je suis nulle en technique photo) : je veux surtout un bon zoom optique et un très bon mode macro ...

- Choix des concours.
Je me présente à 1, 2, 3, plus de concours ?
Alors là je sèche. Quelles sont mes chances ? Est-ce que ça vaut le coup de payer dans les 150 euros (et souvent plus) pour un concours, sachant qu'il y a moins de 10% d'admis ?

- Choix de mon programme de demain.
Re-soldes ? Cinéma ? Expo Courbet ? "Bossage" des cours ?

Eh beh je ne suis pas couchée...

samedi 19 janvier 2008

Pourquoi se mettre au lit...

...quand on rentre à 6h du mat ?

Après mûres réflexions un tantinet brumeuses, j'ai décidé de ne pas dormir avant ce soir, je vais donc de ce pas me faire un gros gros gros café...

Puis j'enchaînerai :
- la vaisselle,
- la lessive,
- le boulot,
- les soldes,
- les courses,
- le ménage...

Ou alors je m'arrêterai au café.

jeudi 17 janvier 2008

Je me vends...

Juste un site piqué sur le blog de Gudulle ...

Humour un poil (beaucoup) grinçant, mais vu que je vaux cher...
Mon prix de base est donc fixé à 6 148 150 euros (mon prix sur le site), et je me vends au plus offrant...

J'attends les enchères (la bougie est allumée), alors...
Qui veut investir dans une pyrrha-na ?

Faites sauter la banque!



c'est ici que vous devez cliquer, ou pour connaître votre valeur, j'aime bien insérer des liens, c'est rigolo...

Un poisson nommé poison...

Ce matin-midi, j'ai mangé du poisson pané. Je n'ai pas de hotte. D'habitude, j'ouvre la fenêtre au-dessus des plaques. Mais là, je venais de me lever. J'étais en pyjama, pas très réchauffée, pas envie d'éteindre les radiateurs et mettre un anorak (que je n'ai pas) dans l'appart.

Alors j'ai laissé l'odeur s'installer. Pas bien malin, ok, mais ensuite, avant de partir, j'ai ouvert cette fameuse fenêtre. Puis je suis revenue.

Non seulement ça pèlait dans l'appart au point de frigorifier un pingouin, mais ça fleurait encore la friture poissonnée. L'air déclare forfait ? Qu'à cela ne tienne, je dégaine....

Le parfum d'ambiance chocolat-orange-miel que j'adore (et que je conseille, à Nature et Découvertes). Bougie. Allumette. Frottement. Flamme. Parfum. Goutte-à-goutte. Mmmhhh...

J'ouvre ma porte d'entrée, je sors, je hume l'air, je re-rentre. Ca pue toujours. Marre. Mais pleine de ressources/bonnes idées :

Je brandis l'encens. 3 bâtons vanille. Ensemble.
Pas plus de résultat. Juste un mélange écoeurant de miel-poisson-vanille-orange-friture-chocolat.

Je rajoute le déodorisant toilettes à la lavande.

Je me sens pas bien. Je crois que je vais aller voir ailleurs si je suis plus maligne.





Titre du message honteusement pompé sur un film que j'aime, à l'humour... pittoresque : Un poisson nommé Wanda, à voir!

dimanche 13 janvier 2008

Histoire Louche...

Depuis quelques jours, j'attire les dingues. 3 mecs m'ont abordé dans la rue. Ce qui est à peu de choses près mon quota au mois voir à l'année en général. pas à la semaine en tout cas.

Le premier, c'était le matin, je me rendais chez des amis.
Je repère un mec qui me fixe alors qu'on attend le feu vert pour traverser les grands boulevards. Vieux, les yeux un poil exhorbités. Pas de problème, il a le droit de contempler mon aura naturel (haha).

Je traverse, il est à côté de moi, l'immeuble juste en face. J'ouvre la porte, et là, ô surprise, le mec va également dans cet immeuble, dingue le hasard! Je lui tiens la porte, commence à monter l'escalier.

- Mad'moisell?
- Oui ? (je me retourne, tout sourire, prête à lui donner un renseignement, y a des shows-rooms/ateliers ou je ne sais quoi).
- Bonjour, je te trouve magnifique.
Bien bien bien, c'est un lourd. Super.
Un lourd tutoie. Un lourd prononce toujours le mot "magnifique" ou "charmante".
Tu habites ici?
Cerveau carbure carbure...
- euh.. non...
- tu travailles ici ?
Cerveau help help...
- euh... non...
- alors tu viens voir des amis ?
- euh... non...
Cerveau cerveau!
Je vais voir mon copain, on doit régler des affaires pour mon mariage. Pan, prends-toi ça...
Ca ne lui fait ni chaud ni froid.
- J'adore tes poignets et ta bouche
mes poignets ????????? ma bouche ???????????
Okkkkk, ça devient flippant là, mama mia...
- euhh.. merci (ne pas énerver les dingues).
- tu as un numéro de téléphone ?
- non. (j'ai mon portable à la main).
Je continue à monter l'escalier, il reste en bas.
- alors comment tu t'appelles ?
- J'ai pas de nom.
- je peux t'embrasser ?
Je fuis.



Le lendemain, je me promène du côté de Beaubourg. Un mec marche à mon niveau. Et rebelote. bonjour... blabla.. charmante.... bla bla... ton nom... blablabla... numéro de téléphone... blabla..
Moi : je suis pressée (ben oui bien sûr, c'est plausible, je lis le journal en marchant à 2 à l'heure)j'ai pas le téléphone, j'ai pas de nom, je suis invisible, sans identité, je n'existe pas, je suis une hallucination, je suis dans ta tête, je suis un fantôme, hou hou.....

En plus, le mec sourit, il n'a pas de dents de devant.
Un brin psychopathe.
Tu aimes être attachée ?
Totalement psychopathe.
J'accélère. Il accélère.
Bien, restons calme.
Et là, je sens un truc qui tente d'entrer dans ma poche, à moins que ça ne me touche les fesses (je précise : le truc, c'est sa main).
Un obsédé ? Un pick-pocket ?
Je n'attends pas pour le savoir. je stoppe net. Je me tourne. Je lui fous une gifle comme je n'en ai jamais mis à personne.
Et je fuis.

Troisième mec, même jour, je devais être particulièrement radieuse. Rayonnante. Un peu plus que d'habitude. Pas de problème de chevilles, merci, hihi!
Le lourd très classique. Je choisis une autre tactique : le lourd n'est pas là, je ne l'entends pas, je regarde droit devant moi, je trace, je fais la gueule, le regard noir.
Il abandonne vite (pas sportif le mec). Il me lance un dernier "sal*pe" et s'en va (après trois p'tits tours)...


2008, l'année de tous les dangers ?

L'hôtel du libre-échange, de Feydeau

c'est ce que je suis allée voir ce soir, et j'ai bien ri.

C'était la première fois que je voyais une pièce de Feydeau, inculte que je suis, et je ne m'attendais pas à ça. Un humour presque gras, en tout cas populaire.


L'histoire en quelques mots, pour les non-culturés : un mari (Pinglet) dégoûté de sa femme (Angélique) après 20 ans de mariage et qui aimerait bien "se taper" la femme (Marcelle) de son voisin et ami intime (Paillardin) et qui en trouve l'occasion suite à un défi lancé par Paillardin à sa femme lors d'une dispute : en gros, "t pas cap de prendre un amant", "chiche" fait Marcelle, et Pinglet se propose.

Ajoutez à ça le neveu de Paillardin encore puceau et philosophe, que la bonne des Pinglet a envie de décoincer ; Mathieu, un ami provincial des Pinglet, qui bégaie quand il pleut et veut s'incruster chez le couple avec ses 4 grandes filles ; deux garçons d'hôtel un brin débordés/voyeurs/mal organisés, et quelques fantômes/esprits frappeurs/esprits fumeurs...


Le premier acte à l'appartement des Pinglet est un brin longuet, le temps de poser la situation et les personnages, mais le deuxième acte est jouissif, à l'hôtel du libre-échange, qui affiche le ton dans ses prospectus :

"Sécurité et discrétion! Hôtel du Libre-Echange, 220, rue de Provence ! Recommandé aux gens mariés, ensemble ou séparément!"

Et là, entre un vilbrequin chatouilleur/vibromasseur, du vomi, de la suie, des bougies coupées en 2, des tasses de thé, une chaise cassée, un chapeau égaré, une tonne de chassés-croisés, un locataire expulsé, un oeil au beurre noir et la brigade des moeurs, on ne sait plus où donner de la tête, c'est un vrai festival!

Pour le troisième acte, retour à l'appart des Pinglet, après une nuit agitée pour tous et dans tous les sens. S'ensuit une farandole de quiproquos et situations inversées et cocasses.
Tout se termine bien pour tout le monde. A peu près. Hihi.


Un décor sobre et élégant, une gestuelle très soignée et fine (ou pas) : Marcelle Paillardin, le corps toujours en mouvement et tournoyant qui suggère à la perfection ses attentes, mais aussi sa soumission à l'homme ; Pinglot (Clovis Cornillac) tout excité et guilleret en compagnie de Marcelle, et tout petit face à sa propre femme ; Angélique, justement, imposante, autant par la voix que par le corps (toujours campée solidement) ; Paillardin enfin, égal à lui-même, sûr de lui, le corps statique dans une première partie, agité, troublé, énervé, en pleine remise en question dans une seconde partie...

Des comédiens de talent qui incarnent au mieux leur personnage : j'ai adoré le vieux garçon d'hôtel, voyeur et désabusé!


Un seul reproche, mais qui tient sans doute plus de l'auteur que du metteur en scène (le texte a été apparemment très peu retouché) : l'humour est un poil trop insistant (si j'osais, je dirais lourd par endroits), les paroles/situations comiques sont énormément "explicitées" : la première couche fait rire, les suivantes un peu moins.


Mais je n'imaginais tout de même pas que Feydeau avait un sens de la satire et de la dérision aussi aiguisés.


En revanche, j'avais bien imaginé ma place : inconfortable pour mes longues jambes de mannequin/déesse, comme dans tous les théâtres.

samedi 12 janvier 2008

Grrr... les soldes!

Aujourd'hui, je suis allée à Habitat pour acheter des poëles que j'avais repérées mercredi (mais que je n'avais pas pu prendre car accompagnée d'un petit garçon impatient)...

J'arrive tranquillement, y a personne (ou presque)...

Me dirige vers la vaisselle. La poële a disparu. psshhht, envolée, kidnappée, aucune trace, rien, le désert.

Ne reste plus que les couvercles. Et un couvercle sans la poële qui va avec, c'est bof.

Qu'à cela ne tienne, je suis courageuse, je pousse le pied jusqu'à un autre magasin Habitat (situé à.. euh... 200 mètres à tout casser) et là...

Pareil!!!

Et en plus, à Gap, les chaussettes ne sont même pas soldées!


Bref, chou blanc total.


Du coup, me suis rabattue à l'Occitane et j'ai acheté du savon.


C'est la déprime.

Mais je vaincrai. Demain, j'irai dans un troisième magasin Habitat. J'y arriverai.

J'ai perdu une bataille. Mais pas la guerre!

vendredi 11 janvier 2008

2008 excuses !

je n'accepterai aucune réflexion sur le titre neuneu et moisi déniché derrière mon carrelage de douche qui s'est décroché tout seul...

( - ah en effet mam'zelle, c'est même plus des infiltrations qu'elle doit avoir votre voisine, c'est un jet d'eau!
- ben oui mon p'tit monsieur, c'est peut-être pour ça que j'attends depuis un mois votre gentille visite, visite que vous, rappelez-vous, avez repoussé 4 fois!
4 rendez-vous qui étaient tous à 9h du mat, parce que j'adore me lever tôt, me laver-habiller-sustenter-attendre et ne rien voir venir...

a part ça, vous êtes très gentil, vous m'avez à peine moucheté (au plâtre)toute la pièce du sol au plafond en passant par des endroits que je croyais jusqu'à présent inaccessibles, trop aimable!

enfin bon, ça y est, je peux à nouveau vider le ballon d'eau chaude de 75 litres en une douche, arroser le mur selon ma convenance, admirer les zolis carreaux carrés tout blancs que vous m'avez posé, vous voyez, ceux que vous avez tenté d'assortir aux préexistants, vous aviez pris des mesures, regardé les couleurs, résultat : j'ai 3 couleurs et 3 dimensions de carrelage différentes (oui, c'est le deuxième dégât des eaux, pas sur le même mur, sinon c'est pas drôle) dans une salle d'eau de ..huummmm... quoi... euhh... 2,5m²? ... waouhh, c'est fort!
merci! )


Je sais. J'ai lâchement abandonné un blog tout nouveau-tout beau pour mieux m'empiffrer d'activités chocolatées et champagnesques. C'est mal. Je ne le referai plus. Pardon. (mais dieu que c'était bon)!



j'ai bien envie de parler des soldes, de Sarko le nabot, de mes cadeaux de noël, de torture sentimentale, de douche (ah non, ça c'est fait, ou comment faire un post 2 en 1 et une parenthèse plus longue que la non-parenthèse), de temps, de vacances... oui mais voilà, j'ai un truc à dire en priorité... :



EXCELLENTE ANNEE A TOUTES ET TOUS ! Je vous souhaite tout ce que vous voulez, du moment que ça reste dans la légalité!


Quant à moi, je reviens toute résolutionnaire et résolutionnée...

et plus lourde de quelque 2 kilos, la vache, pourquoi j'ai une balance moi ?
reste à savoir si je vais faire les soldes en prévoyant de maigrir ou en me basant sur une perte de poids trop lente pour changer de taille de vêtements d'ici la fin de l'hiver...
quelle drôle d'idée de faire des soldes après les fêtes.

Je déclare ouverte ma nouvelle année à moi !