De la petitesse du monde...

Mardi dernier, cours d'histoire de l'art du XVIIIème siècle en Allemagne et en Autriche (architecture et sculpture). Présentation de divers clichés. Et là, ô surprise! je connaissais tous les lieux et oeuvres projetés! château de Würzburg, Munich, abbaye de Melch, Belvédère de Vienne etc. Le monde est petit, n'est-il-pas ?

Et voilà bien que, trottinant gaiement (suant, pestant, un brin en retard, fichues grèves!), j'entends une voix qui crie ohé Pyrrha! ohé ! (zaurez deviné bien sûr parce que zêtes intelligents que Pyrrha est un pseudo... : pour vivre mieux, vivons cachés...). Je pile. Je cherche dans la foule un visage connu. Rien. Que dalle. Je repars dare-dare. Hé Pyrrha! Alors là, ça devient louche. Je stoppe de nouveau. Me fais bousculer. Je grogne. Je râle. J'aime ça (râler). Je me retourne. Pouf, un visage pile poil en face du mien. Joseph B! (c'est bientôt Noël, pseudo de circonstance). Doux Jésus! Je l'ai connu à Tours. Je l'ai fréquenté peut-être un mois, même pas. Perdu de vue (volontairement). Et paf, il resurgit. A Paris. Le monde est petit. Ou la France ?