Ces temps-ci à la TV, on a pu voir...
... Des images marquantes :
- Un homme en diagonale face au vent ;
- La famille autour de la bougie* ;
- Un mec au scooter en rebellion ;
- Une maison transformée en île ;
- Un homme (viril et fort) qui pleure ;
- Un technicien edf qui fait la grève en travaillant (C'est selon dirait Rob) ;
- Un entrepôt communal plein de congélateurs...
... Des messages récurrents :
- désastre écologico-économique : la sylviculture va mal.
- formidable boulot des pompiers, des techniciens edf et même de l'armée.
- la catastrophe crée la solidarité.
- après le vent... l'eau.
non, je ne vais faire aucune allusion à M. le Président** et à sa "petite semaine" de réparation, mais juste comme ça, en passant telle la gazelle fuyant le félin, ce matin, encore 10 000 foyers privés d'électricité...
Et puis on a pu voir ce reportage, mon préféré.
Des va et des vient comme j'aime.
Un écran allumé en arrière-plan qui reste pour moi un mystère.
JT du 31 janvier, ça commence à 4 minutes 14.
** Oui, je le respecte à fond le bouchon.
Et puis je ne veux pas le contrarier (pas envie de terminer au cach(àl')ot).
* annoncée déjà par Georges de la Tour, au XVIIème, qui était un homme exécrable (il était lorrain, soit dit en passant telle la gazelle fuyant...) mais un artiste plutôt talentueux, la preuve avec l'un de ses tableaux ténébristes les plus connus :
Le nouveau-né.
lundi 2 février 2009
Temps pis
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9 commentaires:
Ah, sacré Georges!
exécrable dis-tu? tu l'as connu personnellement, ou, comme pour Dali, c'est son oeuvre que tu trouve telle, et qui s'en répercute consécutivement sur l'artiste?
Oui, il était lorrain, et pour ne te rien cacher, il est originaire de Vic sur Seille, un village situé à, en tout et pour tout, chère gazelle, pas plus (ni moins) de 7 km de mon propre fief!
Donc, Georges et ses clairs-obscurs, je connais! J'avais même le "Tricheur à l'as de carreau" encadré dans ma chambre, chez mes parents (il doit toujours y être!).
Georges, c'est un peu la fierté du Saulnois (le pays du sel, en Lorraine) alors quand tu es écolier dans ce secteur, on te fait tomber dedans dès tout petit!(ce qui me faisait, bien des années plus tard, en cours d'histoire du lard, sortir de temps à autre de ma torpeur, la larme nostalgique à l'oeil, quand la prof commentait un de ses tableaux, avant de me réassoupir de plus belle).
Mot du jour : DEMIS (Roussos??)
j'ai ressorti mon cours, exprès pour vérifier mes dires et mes souvenirs quant à l'exécrabilité (?)du sieur. (Mon cours est parole d'évangile en la matière : l'institution l'ayant diffusé étant plus que centenaire et au coeur même d'une autre institution dont les prémices apparaissaient déjà sous Napoléon, voire sous Charles le je-ne-sais-plus-combien qui érigea en son sein une bibliothèque royale, bref : on peut s'y fier, si si).
Et donc, dans ce cours parfait et magistral, je cite à propos du gentilhomme De la Tour : "technique éblouissante, saisit la psychologie des figures représentées = humanisme des compositions. (alors que dans sa vie,G. De La Tour était une grosse brute)".
voilà, ça, c'est dit.
histoire du lard ! sacrilège ! honte à toi !
c'est essentiel quand on pratique la photo, non ? (si)
exemple : j'ai une amie qui, dans le cadre d'un DSAA, a présenté un ensemble de photos, et c'était intéressant de faire des rapprochements avec des artistes anciens pour ses cadrages, les couleurs, l'équilibre/déséquilibre de la compo etc, ça a enrichi son boulot.
et puis étudier l'histoire de l'art, ça te permet de te forger un "regard" particulier, qui te rend plus sensible à la lumière, à la compo etc.
mon mot : ticitaf.
trop c'est trop. Un billet hyper-dense duquel je retirerai la coiffure de Michel Desjoyeaux, la bougie du sapeur et pas sans reproches (apparemment) de la Tour (avons festoyé en dansant sur "tout est ko" à 4h57 durant la nuit du mariage dans le bon couvent des Carmes situé en le village d'origine de de la Tour, c'est dit)...
Reviendrai sans doute plus tard pour un commentaire plus approprié sur ce pot-pourri du lundi.
à Yibus : tu retires = tu enlèves, ou tu retires = tu retiens ?
et puis je n'ai pas évoqué la victoire de l'illustre navigateur, juste des images qu'on a pu voir sur la tempête dans le sud-ouest.
j'aurais peut-être dû préciser, autrement que par le titre.
comment ça, c'est pas clair ?
normal, c'est tempête.
j't'imagine maintenant en train de festoyer dans un tableau de Bruegel l'Ancien, c'est malin (va savoir pourquoi)...
c'est quand plus tard ?
aaaah! Bruegel l'ancien! Encore un de mes coups de coeur artistiques venus tout droit de ma prime jeunesse. C'est Mme Muller, mon instit de CP qui me l'a fait découvrir (ainsi qu'aux 26 autres têtes de pioche de la classe, qui n'en n'ont sans doute pas gardé e moindre souvenir, les ingrats!). J'l'aime toujours bien. Va savoir pourquoi? Peut être le monde onirique que j'imaginais, voyant ces chasseurs dans la neige : ils étaient, pour moi, en train de faire une battue pour aller tuer une méchante sorcière...
Content que mon "histoire du lard" t'aie plu! Non, mais sérieusement tu prêches un convaincu! Depuis l'adolescence, plutôt techniquard et attiré par les sciences pragmatiques, j'ai été le premier surpris à trouver des cours d'histoire de l'art et de sémiologie dans un cursus que j'avais choisi. Et il est certain que pour l'éveil et le développement de la sensibilité, c'est indispensable... Alors, j'en rigole pour faire genre "grosse brute mal embouchée" (c'est ce qui me rend attazchant!) mais au fond, je n edénigre absolument pas...
Même si je maintiens que mes profs d'histoire de l'art étaient toutes sérieusement perchées! C'est un domaine qui ne doit pas franchement aider, au quotidien, à garder les pieds dans le réel...
Y'a qu'à regarder le blog d'une certaine Pyrrha-na... :-)
Pour moi, Bruegel, c'est plutôt le banquet, mais bon, j'l'ai pas vraiment connu en CP...
Le seul événement marquant en art de ces années-là, c'est en grande section, quand on avait fait des masques en plâtre moulés sur nos visages... j'adorais la consistance des bandes de plâtre, et je me souviens que je m'étais bien éclatée sur la tête de Gauthier, que je n'aimais pas (j'étais amoureuse de son meilleur copain) : j'avais fait exprès de lui mettre des bandes sur les cheveux, et puis j'avais fait des espèces d'oreilles "pendantes" sur les côtés, mouahahahah...
et sinon, c'est marrant, les gars aiment bien faire les scientifiques de base, déjà au lycée, ça chambrait sec... ;)
les scientifiques vraiment de base alors, hein.. j'ai en horreur le souvenir de mon cursus scientifique au lycée! j'exécrais tous ces beloteux qui profitaient des inter-classes pour faire des concours de calculette : "regarde, c'est moi qui ai la plus grosse!" (on parle bien de calculette, oui oui)
rrrhâaa! pouah!
Qu'est-ce qu'une (un?) pedinagr?? En tous cas, c'est le mot du jour!
plus je le regarde, et plus j'aime la lumière (je sais, c'est banal) de la Tour... un peu comme Hopper et Turner (et à un degré moindre, De Chirico).
Allez, on va faire son fier, comme dirait 'autre : "la peinture, c'est de la lumière".
Là-dessus, bon week-end et la bise au copain de Gauthier.
@Fab-Fab : c'est sûr que littéraire, c'est mieux (c'est que j'ai fait). :)
bon après, les mecs qui font littéraire... j'vais sortir un cliché, mais euhhhh ils sont .... sensibles. et beaucoup sont gays.
y avait 4 mecs dans ma classe de term. 2 étaient "homodéclarés" à l'époque, 1 l'est devenu par la suite.
à l'edl, y avait pas beaucoup de mecs. et encore moins d'hétéros.
@yibus : c'est marrant, parce que les lumières que tu aimes sont assez différentes les unes des autres..
bon week-end, et j'embrasserai Sylvain de ta part (même si je ne l'ai plus vu depuis le CP).
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